Les huîtres de Sober Island peuvent être trouvées dans les criques le long de la rive orientale de Sober Island (l’île de Sober), en Nouvelle-Écosse. Autrefois prélevées dans la nature par les Mi’kmaq autant que par les colons, leur production et leur « élevage » ont commencé dans le début des années 1800 au Canada. Les Mi’kmaq ont toujours abondamment consommé les huîtres et autres fruits de mer à coquille et poissons de la région.
Les huîtres de Sober Island sont de l’espèce d’huîtres de l’Atlantique connue sous le nom de Crassostrea virginica. Elles ont une coquille extérieure lisse d’une belle teinte verte, sont de taille petite à moyenne et possèdent une coupe profonde. En l’ouvrant, on note un arôme prononcé d’oursin frais mélangé à quelques accents de marée. En bouche, l’huître dégage une saveur puissante et possède un niveau de salinité et de gras agréable. Son arrière-goût s’apparente à celui d’un fromage à pâte molle affiné comme un brie ou un camembert.
L’île elle-même est d’une superficie d’environ 650 hectares, et jusqu’en 1993, on y trouvait un grand bassin d’eau douce stagnante, que l’on appelait l’étang de Sober Island. Une tempête au cours de l’année suivante a laissé derrière elle un trou d’environ 200 pieds de large dans l’étang, qui a été inondé d’eau de l’océan. Peu de temps après, les résidents ont commencé à remarquer le commencement du développement d’une vie marine dans l’étang. Les premières moules ont commencé à apparaître, suivies des huîtres. Compte tenu de la nature unique de cette région favorable à la culture des huîtres en Nouvelle-Écosse, il est essentiel de protéger son environnement marin de tout ce qui pourrait compromettre les conditions de l’eau, comme les maladies non indigènes, les parasites, l’acidification des océans, l’envasement, la pollution et les changements climatiques.
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