Les membres de notre équipe
Evan Fraser a obtenu son doctorat de l’université de la Colombie-Britannique (UBC) où il a ainsi suivi ses études postdoctorales. Il a travaillé à la Leeds University au Royaume-Uni de 2003 à 2010 et est en ce moment titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la sécurité humaine à l’échelle mondiale du département de géographie à l’université de Guelph en Ontario. L’objet de son travail est de trouver des solutions aux défis de la sécurité alimentaire au cours des deux prochaines générations, durant lesquelles l’accroissement démographique et les changements climatiques constitueront une menace concernant la production alimentaire : essentiellement, ce sera plus difficile à produire de la nourriture et elle nous coûtera plus cher. Il a travaillé de façon intensive avec des modélisateurs en climatologie, ainsi que des économistes, écologues, anthropologues et journalistes, pour faire l’examen des solutions qui pourront répondre à ce problème mondial. Evan Fraser est aussi l’auteur de deux livres à succès à propos de l’alimentation et l’agriculture durable, dont Empires of Food: Feast, Famine and the Rise and Fall of Civilizations. Il discute régulièrement de ces sujets avec les médias.
Margaret Webb est l’auteure de Apples to Oysters: A Food Lover’s Tour of Canadian Farms (Éditions Penguin, Canada, 2008) pour lequel elle a remporté un prix national de publications culinaires (médaille d’argent, Les Saveurs du Canada.) En 2009, elle a écrit une série de dix articles de fond pour le quotidien en ligne The Toronto Star intitulée « Crisis on the Farm » [Crise à la ferme]. Cette série a culminé avec une demande pour l’établissement d’une politique alimentaire nationale canadienne avec objet de créer un système alimentaire régional, sain et durable sur le plan de l’environnement. La publicité générée par cette série de publications a exercé de la pression sur le gouvernement provincial concernant la protection du système de production biologique de volailles. Margaret travaille dans plusieurs domaines en tant que scénariste, romancière, journaliste et auteur d’œuvres non romanesques. Elle est adhérente de Slow Food et de l’organisme Cultivons Biologique Canada, ainsi que militante pour l’agriculture biologique régionale, durable et non-génétiquement modifiée.
Guillaume Bourque est chercheur professionnel pour HydroNet CCRSNG, un réseau national de recherche pour la promotion du développement durable de l’hydroélectricité et des systèmes aquatiques sains au Canada. Il a obtenu un B.Sc. en biologie de l’Université du Québec à Montréal et un M.Sc. en biologie de l’Acadia University (Wolfville, N.-É.). Ses intérêts professionnels s’orientent autour de la modélisation des habitats du poisson, des tortues et d’autres vertébrés à sang froid qui vivent dans des habitats d’eau douce. Guillaume a examiné une large variété d’habitats d’eau douce tels que les terrains marécageux, ruisseaux, rivières, lacs et basins. Au cours des dernières sept années, il a ainsi conduit des recherches sur les pêcheries. Guillaume aime aussi enseigner et enseigne régulièrement des cours de premier et deuxième cycle. Guillaume est devenu adhérant membre de Slow Food par l’entremise de son ami de longue date Bobby Grégoire (le Président de Slow Food Montréal actuel et l’ancien Président par intérim.) Il a promu officieusement les valeurs de Slow Food pendant plusieurs années, mais c’est en 2012 qu’il a décidé de prendre une part plus active dans le mouvement.
Professeure distinguée et professeure d’ethnoécologie à l’institut Hakai, Nancy Turner, C.M., OCB, Ph.D., MSRC, MSL est ethnobotaniste et ethno-écologue. Elle effectue des recherches en combinant les domaines de la botanique et l’écologie avec l’anthropologie, la géographie et la linguistique, entre autres. Elle s’intéresse aux systèmes alimentaires autochtones, ainsi que les systèmes de savoirs et les systèmes de gestion des terres et des ressources traditionnels des peuples autochtones; particulièrement ceux de l’Ouest canadien. Nancy travaille avec des aînés des Premières nations et des spécialistes culturels dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord depuis plus de 40 ans, collaborant avec des communautés autochtones afin de documenter, conserver et promouvoir leurs connaissances traditionnelles des plantes et des habitats, dont les aliments, matériaux et remèdes autochtones, ainsi que leur langage et vocabulaire par rapport aux plantes et environnements. Ses intérêts comprennent également le rôle des plantes et des animaux dans les récits, les cérémonies, le langage et les systèmes de croyance.
Sinclair Philip est le copropriétaire de Sooke Harbour House, son hôtel et restaurant balnéaire situé sur l’Île de Vancouver, depuis 34 ans. Il a obtenu un doctorat à l’Université de Grenoble en France et a aussi été conféré le Prix du gouverneur général pour les arts de la table. En 2001, Sinclair Philip a fondé avec Mara Jernigan les conviviums de l’Île de Vancouver et des Îles Gulf. Il a ainsi siégé à ces conseils pendant 14 années. En l’absence d’un Conseil national canadien, Sinclair a occupé la fonction de président de Slow Food Canada de 2003 à 2007. En ce moment, il est membre du Conseil canadien et a été le représentant canadien auprès du Conseil de Slow Food International depuis 2003. Sous la direction de Mara Jernigan, Sinclair était impliqué dans le projet de la Commission de l’Arche canadienne et le lancement de la rogue de hareng sur varech en tant que produit de l’Arche du Goût a eu lieu à son restaurant Sooke Harbour House. Sinclair a aussi joué un rôle actif dans l’établissement du Présidium du blé Red Fife.
Le Dr John Volpe dirige le groupe de recherche écologique (Ecology Research Group) à l’Université de Victoria. Ayant reçu une formation en écologie des populations et en écologie moléculaire, il travaille avec ses étudiants à découvrir les liens qui existent entre la durabilité écologique et sociale dans les systèmes de production alimentaire océaniques (surtout l’aquaculture), en utilisant des approches axées intensivement sur les données. Les sujets de ses recherches et intérêts actuels incluent l’initiative de l’indice de performance d’aquaculture mondiale (Global Aquaculture Performance Index ou GAPI), le saumon, l’aquaculture de morues charbonnières et de bivalves, les interactions entre l’aquaculture et la pêche par capture, les espèces envahissantes, ainsi que l’application de la théorie des systèmes complexes pour répondre à des questions de durabilité. Originaire de Toronto, le Dr. Volpe est titulaire d’un B.Sc. (Hon) et d’un M.Sc. en Écologie moléculaire de l’Université de Guelph au Canada et d’un Doctorat en écologie des populations et en écologie de l’envahissement des espèces de l’Université de Victoria. Après avoir été professeur pour la faculté de sciences biologiques à L’Université de l’Alberta pendant trois ans, le docteur Volpe est retourné travailler à l’Université de Victoria en 2005, où il demeure membre de l’école des études environnementales (School of Environmental Studies). Il est le co-auteur du Manifeste du saumon sauvage de Slow Food Canada qu’il a rédigé avec Sinclair Philip.